background
©Livia Saavedra

I WANT YOUR TEXT #9

Valérie Dréville

 
Venez découvrir celles et ceux qui écrivent aujourd’hui, des autrices et auteurs de toutes générations, s’inscrivant dans toutes les formes d’écriture : théâtre, mais aussi poésie, littérature...
 
Prenez part à une rencontre exclusive avec Valérie Dréville, marraine du Nouveau Gare au Théâtre qui sera l’occasion de parler de scène, de chemins, d’art, d’exigence et de partage. 
 
L'art du débutant 
 
“Dréville témoigne d'un dévouement admirable à sa profession, qui est loin d'être évident. Elle décrit ce métier artistique comme un processus, jamais achevé, une série d'expériences qui se construisent les unes sur les autres, se considérant elle-même comme une apprentie permanente, qui souhaite désormais transmettre un peu de ce qu'elle a vécu à la génération suivante d'acteurs. ”
 
Thomas Ostermeier

Nourriture intellectuelle, méthodes de jeu dramatique, dévoilement métaphysique et exploration intérieure : autant de denrées rares que Valérie Dréville a recueillies tels de précieux enseignements, lors de ses collaborations avec les metteurs en scène Antoine Vitez, Claude Régy, Anatoli Vassiliev, Thomas Ostermeier ou encore Krystian Lupa. À ses maîtres - notion qu'elle rétablit -, elle voue une profonde reconnaissance.
 
 
Valérie Dréville  
 
Elle débute en 1984 et joue notamment sous la direction d’Antoine Vitez dans le Soulier de satin de Paul Claudel, présenté dans la Cour d’honneur du Palais des Papes lors du Festival d’Avignon. Grâce à Antoine Vitez, Valérie Dréville entre à la Comédie Française en tant que pensionnaire en septembre 1989 et y reste pendant quatre saisons. Elle joue notamment dans Iphigénie, mis en scène par Yannis Kokkos (1992) et La vie de Galilée monté par Vitez (1990).

Considérée par beaucoup comme la meilleure comédienne de sa génération, elle joue au théâtre sous la direction des plus grands metteurs en scène comme Claude Régy (Le criminel, La terrible voix de Satan, La Mort de Tintagiles, Quelqu’un va venir, Des couteaux dans les poules, Variations sur la mort…), Antoine Vitez (Electre, La Célestine), Alain Françon (Pièces de guerre, La mouette), Luc Bondy (Phèdre), Jean-Pierre Vincent (Six personnages en quête d’auteur, On ne badine pas avec l’amour), Alain Ollivier (La métaphysique d’un veau à deux têtes), Lluis Pasqual (Comme il vous plaira), Claudia Stavisky (La chute de l’ange rebel, Nora).

Sa collaboration avec Anatoli Vassiliev débute dès ses années à la Comédie Française, où elle joue sous sa direction dans Le bal masqué de Mikhail Lermontov. Dès la fin des représentations, Valérie Dréville part à Moscou où elle suit un stage de trois semaines avec Vassiliev. Depuis, elle s’y rend régulièrement afin de se familiariser de plus en plus avec ses méthodes de travail. Elle a d’ailleurs habité une année à Moscou afin d’apprendre le russe et perfectionner ses techniques. Elle a joué pour lui dans Le bal masqué, Amphytrion et Médée Matériau.

Lors de la création d’Amphytrion au Français, elle prend en charge une classe de technique verbale avec les acteurs de la pièce.

Elle mène également une carrière au cinéma avec Jean-Luc Godard (Prénom Carmen), Philippe Garrel (Les baisers de secours), Alain Resnais (Mon oncle d’Amérique), Arnaud Desplechin (La sentinelle), Laeticia Masson (À vendre), Michel Deville (La maladie de Sachs), Laurent Bouhnik (24 heures de la vie d'une femme), Guillaume Nicloux (Cette femme-là)…et à la télévision avec Jean-Dominique de La Rochefoucauld, Paul Seban, Marco Pico, Nina Companeez, Claude Santelli...
 
 
Bar ouvert 1h avant chaque spectacle et évènement. Possibilité de restauration sur place.