C’est l’histoire d’une héroïne, lucide, absolue, radicale, qui décide de mettre fin à ses jours pour rester honnête avec elle-même. C’est une course à la mort fracassante, une quête d’idéal vertigineuse, car ce n’est pas un renoncement apathique mais au contraire, une intégrité redoutable qui guide la femme vers sa disparition.

Avec 4.48 Psychose, Sarah Kane opère une sublimation formidable en puisant dans la noirceur la plus pure pour en extraire une pièce d’une lumière électrique et dangereuse, irradiée du «Soleil noir de la mélancolie».

 

Durée : 1h10

 

NOTE DE MISE EN SCÈNE : 

4.48 Psychose est la première création de la metteuse en scène Sylvie Des Bois, prolongement de son projet de fin d’étude. Elle y joue également le rôle principal. L’œuvre décrit les derniers instants d’une femme qui se suicide. «Ce texte est étonnant, l’écriture fragmentaire. Il y a toutes les émotions réunies : la tendresse, la colère, la tristesse et des moments de poésie abstraite. Finalement, l’espoir surgit là où on s’y attend le moins. La création musicale, le travail sur le son, autant que le texte, sont au centre de notre travail.» Sylvie Des Bois.

 

LA COMPAGNIE SINGULARITÉS :

Au sein de chaque trou noir, loge une singularité, un endroit où les lois de la physique deviennent caduques. Un point minuscule, d’une force infinie où l’espace-temps devient infini. Un point où toutes les équations se dérèglent, un point que les modèles actuels ne peuvent pas encore expliquer. A l’image de l’alchimiste, nous aimons travailler la matière la plus sombre pour y puiser de la lumière.

« Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or » Les Fleurs du Mal – Charles Baudelaire

DISTRIBUTION :